Contrôler le climat intérieur : la nouvelle direction de la ventilation Où que vous résidiez, le climat intérieur ne 8 Ensto Venténer, un nom bien connu dans le monde de la ventilation domestique, se tourne vers le contrôle du climat intérieur des espaces publics. Scott Diel Petri Juntunen relève pas seulement d'une question d’efficacité énergétique mais touche également à la santé. Quelle que soit la raison pour laquelle vous vous en servez, le marché est énorme! Une autre Utopie « Avant, la vision utopique était celle de la maison de banlieue avec sa petite clôture blanche, » observe Jukka Riekkinen, Directeur général d’Ensto Venténer. « Aujourd’hui, la nouvelle génération se voit plutôt dans un appartement d'une centaine de mètres carré, à deux pas du centre-ville. » Un changement de vision qui, selon M. Riekkinen, ne saurait détruire le concept de maison individuelle, mais rééquilibrerait plutôt le marché : « de nos jours, avoir plus d'argent n'entraîne pas forcément l'abandon de zone métropolitaine comme lieu de vie. » Le marché de la ventilation ne se limite aux maisons individuelles. Jukka Riekkinen affirme qu’avec l'augmentation du nombre de familles et d'enfants résidant en ville, veiller à une meilleure qualité de l’air dans les espaces publics est devenu un besoin réel. Un autre Venténer Le plus souvent, les produits Venténer sont associés à des maisons de familles. Afin de rester en phase avec les évolutions récentes du marché, l'entreprise a créé le système Pallas, et son EnergyBUS, destiné à des bâtiments publics. « Traditionnellement, dans un espace clos, quand l'air devient trop lourd, on se contente d'ouvrir la fenêtre. Il existe une approche plus moderne qui consiste à faire rentrer de l'air extérieur par l’intermédiaire d’une unité de traitement ; un équipement capable de filtrer, de capturer l'énergie de l'air vicié et de minimiser les coûts de chauffage, » nous explique Jukka Riekkinen. « Les solutions actuelles comme futures doivent prendre en compte la sensation d'air intérieur. Il s'agit ici d'air conditionné à proprement parler. Pensez au surplus d'énergie produit dans une maison moderne par : le solaire, l'éclairage, les appareils ménagers et l'activité humaine. Et s’il était possible de stocker cette énergie afin de l’utiliser au fur et à mesure de ses besoins ? » Un bel exemple Peu de sources génèrent autant d'énergie que les machines. A cinquante kilomètres à l'est d’Helsinki, Anders Nyberg de l'entreprise Tom Nyberg Metallverkstad, a construit une usine et des bureaux de 1 500 mètres carré, qu’il avait naturellement besoin de chauffer. Il s'est adressé à Ensto. L'établissement d'Anders Nyberg utilise quatre unités Pallas plus une unité Pegasos, équipée d'une pompe à chaleur et d’un réservoir d’eau d’une capacité de 5000 litres. Le système maintient la qualité de l'air ambiant en y insufflant de l'air frais filtré pour refroidir et déshumidifier l'espace. En outre, pendant la journée, ce même système gère l'excès de chaleur, produit par les machines, qu'il canalise vers le réservoir d'eau. La nuit, cette chaleur est réutilisée pour chauffer le bâtiment lorsque les machines sont à l'arrêt. Plus d'activités, plus d'économies L'entreprise occupe les locaux depuis fin 2013. Anders Nyberg affirme que, pour cet espace de 1 500 m², le coût du chauffage ajouté à celui de la climatisation s'élève à 800 euros par mois. Et la facture accusera une baisse substantielle, une fois la totalité des locaux loués ; seul un quart de la superficie est aujourd’hui occupé. Le surcroit d'activités humaines engendrera un surplus de chaleur. M. Nyberg souligne que le coût total du système se montait à près de 200 000 euros : « ce prix englobe absolument tout : planification, réservoirs d'eau, système électrique, unités Pallas, automatisation du système d'eau et chauffage au sol. » Considérant les économies réalisées sur le simple fait de ne pas acheter de chauffage de réseau, Anders Nyberg s'attend à un retour d’investissement, sur le système initial, en cinq ans ou dix ans tout au plus. Propriétaire d'autres bâtiments, M. Nyberg a déjà noté que le prix du chauffage de réseau avait doublé au cours des dix dernières années. « Je voulais bénéficier d’un système autonome. » Grâce à un tel système, l'eau, juste en circulant d’une pièce à l'autre, donne lieu à des économies non négligeables sur les investissements immédiats. Nul besoin de doter le système de volet coupe-feu ni d'isolation anti-feu autour des conduits. Concurrence et confiance Si Anders Nyberg a d'emblée renoncé au chauffage de réseau, avant de se prononcer en faveur de Venténer, il a étudié la possibilité d’un chauffage géothermique. Son activité, située dans une zone de radons, l'aurait contraint à faire creuser des sorties supplémentaires pour l'évacuation du gaz. L'installation d'un chauffage géothermique se serait avérée défavorable. suite ensto today | SOLUTIONS
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