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Ensto Today 1 | 2016

ensto today | NOTRE FACON DE TRAVAILLER Compétences face aux VALEURS « 38 ENSTO TODAY 1/2016 Lorsque nous embauchons et formons notre personnel, nous les influençons et créons une culture, » nous dit Katrin Joala, directrice RH d’Ensto. Le fait de choisir les bonnes personnes et de leur donner un travail qui leur correspond enrichit la globalité d’une organisation. Puisque les employés sont les porteurs de la culture, Madame Joala déclare qu’il est important d’embaucher à cause des valeurs. « Lorsque nous recrutons pour des postes junior, nous avons plus de choix dans les personnes, et nous pouvons mettre l’emphase sur les valeurs, puisque les compétences leur seront souvent enseignées. Cependant, pour un poste plus qualifié, il est parfois difficile de trouver une personne qui possède à la fois les bonnes compétences et les bonnes valeurs ». Le programme de formation supérieure pour les cadres d’Ensto est un bon exemple d’une approche systématique dans le développement des employés. « Tous nos supérieurs y ont participé », déclare Mme. Joala. Elle prévient aussi cependant, qu’il ne faut pas trop mettre l’accent sur la formation théorique. « Apprendre en faisant est essentiel. Nous essayons de donner à nos employés l’opportunité d’essayer des choses différentes et d’apprendre des choses dans chaque division. » Afin de cultiver et de récompenser les talents, Katrin Joala explique qu’Ensto essaye toujours de promouvoir les gens en interne. « Lorsque notre vice-président des opérations est parti à la retraite au printemps dernier, tous les postes vacants qui en ont découlé ont été pourvus en interne. » « Et, lorsque cela n’a pas été possible, nous avons fait tourner nos employés, même à l’international, afin de les faire évoluer. Nous n’envoyons pas d’expatriés pour contrôler nos filiales à l’étranger, nous les y envoyons plutôt afin d’ajouter de la valeur et de faire évoluer la personne. » Cette philosophie a porté ses fruits avec un moindre roulement du personnel et des relations à long terme avec les employés. « Certaines personnes ont fêté leurs 40 ans et même 50 ans au sein de l’entreprise, » nous dit Madame Joala. « Nous avons par exemple plusieurs générations d’une même famille travaillant chez nous, pas seulement chez les propriétaires, mais chez les employés de l’usine aussi. » Elle remarque que c’est aussi le cas dans les autres pays où la société exerce, pas seulement en Finlande où se trouve le siège social. Pour paraphraser Boris Groysberg, est-ce qu’il y a des employés d’élite chez Ensto ? « Toutes les sociétés emploient des personnes plus performantes que d’autres, et nous essayons de trouver un plan de développement pour chacun. Mais nous ne les appelons pas des éléments phares. » Madame Joala ajoute que si un ou une employé(e) désire se former et avancer, Ensto les soutient dans cette démarche. « Cependant, je crois que le développement personnel est la responsabilité de chacun, pas celui de l’entreprise. Notre travail est d’offrir des possibilités, mais le désir d’apprendre doit venir aussi de la personne. » Tandis qu’Ensto se développe vers une présence plus internationale et qu’elle offre des opportunités de développement parmi diverses zones géographiques et diverses cultures, pensez-vous que la culture de l’entreprise puisse finir par changer elle aussi ? « Si vous comparez Ensto à des sociétés plus larges, nous travaillons dans l’optique de pouvoir réduire les procédures administratives au minimum. Lorsque l’on acquiert une société, nous ne l’intégrons en principe pas entièrement , » ajoute Madame Joala. « Avoir une présence locale et proche du client est une force qui représente un avantage concurrentiel pour Ensto. C’est pourquoi notre culture d’entreprise doit soutenir l’expertise locale ainsi que la flexibilité. » « Lorsque il y a la possibilité,nous avons fait tourner nos employés même à l'international afin de les faire évoluer. » KATRIN JOALA


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